Rééducation linguale
à Lyon et Villeurbanne
des solutions pour les enfants
L’impact de la langue dans la croissance est souvent sous-estimé. Mauvaise respiration et/ou déglutition, mauvaise posture ont des conséquences néfastes profondes, y compris sur la santé. L’orthodontie, grâce à un traitement par éducateurs fonctionnels, apporte des solutions pérennes. Notre cabinet dentaire de Villeurbanne, non loin de Lyon, propose des traitements d’orthodontie précoce et accueille les patients de tout âge.
Dès le plus jeune âge, les enfants peuvent développer de mauvaises utilisations de la langue et des autres tissus mous : les muscles des lèvres et de la bouche. Souvent associés à la succion du pouce ou des tétines, ces problèmes sont loin d’être anodins. En plus de l’intervention d’un kinésithérapeute maxillo-facial ou d’un orthophoniste, le dentiste peut proposer un appareil de rééducation fonctionnelle linguale qui rétablit aussi la position des lèvres, des joues et de la mâchoire.
Des indices à surveiller
Lors de la croissance (et ce dès 4 ans), des indices de dysfonctionnements peuvent apparaître.
Respiration
la bouche ouverte
C’est un des indices les plus faciles à reconnaître, avec des rhinites à répétition. Lors de la respiration, la langue se place contre le haut du palais. Lorsque l’enfant respire la bouche ouverte, elle est en bas et ne contribue plus au bon développement du maxillaire. Car c’est bel et bien la force mes muscles linguaux qui permettent la croissance du maxillaire (la mâchoire du haut).
Succion du pouce
ou de la tétine
Le biberon, la sucette et le pouce sont trop rigides, contrairement au sein maternel. Là où l’allaitement favorise les muscles de la mâchoire, une tétine, souvent utilisée tardivement, diminue la stimulation musculaire et désaxe la pousse des dents.
Une malocclusion et béance
Les dents de devant qui s’écartent, des mâchoires qui semblent mal positionnées, un palais trop étroit sont autant d’indices à surveiller.
Ronflement et apnées du sommeil
La langue n’est pas à sa place, elle empêche l’arrivée de l’air, l’enfant doit donc forcer lors du sommeil sur toute la zone arrière de la bouche ce qui entraîne des vibrations sonores.
Mauvaise déglutition
On avale plus de 2000 fois sa salive par jour ! Et certains enfants, qui ont sucé leur pouce ou n’ont pas eu de stimulation musculaire avec des aliments à mastiquer assez tôt, ont du mal à avaler, la langue part vers l’avant et écarte par exemple les dents de devant.
Des conséquences à long terme
La langue est un organe puissant intégrant environ une vingtaine de muscles. Au repos, elle est en position haute, sa pointe contre l’avant du palais. Cette position aide d’ailleurs le palais à se développer et laisse les dents faire leur chemin. Si la position au repos ou pendant son utilisation est mauvaise, elle impacte la croissance maxillo-faciale, cependant les conséquences s’avèrent plus diverses.
Position haute de la langue au repos
Impacts d’une mauvaise respiration
On l’a dit plus haut : ronflements et apnées du sommeil proviennent d’une mauvaise position de la langue, ils empêchent l’enfant de dormir. En tant qu’adulte, les apnées du sommeil ont de lourdes conséquences ; l’enfant, lui, est en pleine croissance, il a encore plus besoin de repos réparateur.
Le nez ne participe plus à la respiration, il se dessèche et cela entraîne rhinites et autres soucis ORL ainsi qu’une diminution de l’odorat.
L’air qui passe par la bouche assèche les muqueuses et peut entraîner des gingivites et des caries
Cette mauvaise position impacte la croissance, l’équilibre des mâchoires et des dents.
Une déglutition problématique
Les muscles linguaux, dans ce cas, ne soutiennent plus la croissance du palais et de la dentition mais provoquent des soucis et désordres importants. Le palais devient étroit, les mâchoires se déplacent en mauvaise direction (malocclusion) et les incisives avancent vers l’avant, par exemple. En appuyant sur les incisives, la langue écarte les dents et crée une béance.
Position basse de la langue entraine un défaut de croissance du palais
En dehors de la sphère bucco-dentaire
Lors de la croissance de l’enfant, tout est lié, et ses soucis posturaux vont bien au-delà du système maxillo-facial. Des tensions sur les articulations temporo-mandibulaires peuvent impacter d’autres zones du corps : tassement des vertèbres, dos voûté, douleurs dorsales…
Des solutions orthodontiques
Le principe est simple : prévenir plutôt que guérir. Il vaut mieux porter un appareil de rééducation linguale ou un disjoncteur par exemple, jeune que des appareillages plus lourds ou être obligé d’avoir recours à la chirurgie plus tard. C’est pourquoi les parents ne doivent pas hésiter à demander une consultation dès le plus jeune âge, vers 3-4 ans.
L’orthodontie précoce utilise des appareils spécialisés comme des bagues multi-attaches, y compris chez les plus jeunes, ou des gouttières d’alignement. Le dentiste pourra aussi poser un système de disjoncteurs intermaxillaires pour écarter le palais si la malformation est déjà bien présente.
Enfin, un appareil efficace pour bien repositionner la langue est un « éducateur fonctionnel ».
Suivant les corrections à apporter et l’âge de l’enfant, les appareils varient mais ont tous plus ou moins la forme de gouttières amovibles à porter essentiellement la nuit et une à deux heures en journée.
Ils jouent sur les malpositions dentaires, et la rééducation linguale mais aussi sur les muscles des lèvres, des joues et de l’articulation des mâchoires suivant les soins à apporter.
Lors du traitement, le praticien est en contact avec les autres professionnels de santé, comme le kinésithérapeute, l’ORL ou l’orthophoniste si besoin.
À noter : ces appareils sont aussi utilisés pour des pathologies intervenant à l’âge adulte.
Il est donc important, lors de l’enfance, d’assurer un suivi pour ce type de soucis afin de préparer un traitement en amont et d’adopter de bonnes habitudes dès le plus jeune âge.